Les conjonctions qui marquent la cause évidente (puisque / comme) n'ont pas de prépositions qui leur correspondent. On utilise les prépositions vu et étant donné.
☐ vu
Avec un animé, il a également le sens de: il n'y a qu'à voir...
Attention: vu est invariable:
❏ étant donné
Même si cette préposition correspond à la conjonction étant donné que, elle a plutôt la valeur d'une cause évidente.
On sait qu'il est malade. Il est donc évident que cette maladie est la cause de son absence.
Attention: quand vous employez cette préposition devant un substantif désignant un animé. En effet, le sens en est assez différent:
Prenons l'exemple du petit Marcel, qui est tout malingre (petit, maigre et fragile). Nous nous étonnons de son état de santé et l'on nous répond:
Nous supposerons donc que cette femme ne lui donne pas assez à manger. Elle est donc coupable de son état de santé. La vraie cause, c’est la maltraitance. Or, la mère est la cause de ces mauvais traitements. Moralement, elle est donc coupable.
Ici, la mère de Marcel est plus une explication qu'une cause. En effet, la pauvre femme n'y peut rien: elle a une hérédité chargée (parents fumeurs, grands parents alcooliques...). Cet étant donné que signifie: on comprend tout si l'on regarde sa mère.
Retenons:
étant donné sa mère: → il n'y a qu'à regarder sa mère pour comprendre.
Et nous l'emploierons en fin de phrase en parenthèse basse. (cf le chapitre sur l’intonation).
Le participe présent s'emploie exactement dans les mêmes conditions que pour la vraie cause. C'est le contexte qui montre si l'on a affaire à une vraie cause, ou à une cause évidente.
C'est évident, puisque chacun sait que l’araignée en a huit...
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++