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3 Emploi de l’indicatif


Avant de voir les temps dans leurs détails, il faut étudier un phénomène que l’on retrouvera tout au long de notre étude sur les verbes : les temps composés et la notion d’antériorité, de postériorité et de simultanéité.

Bien sûr, les verbes décrivent des actions, des états. Mais ils servent aussi à replacer ces actions dans le temps, les unes par rapport aux autres.

Selon les langues, les aspects qui intéressent le locuteur peuvent varier. On sait que les Anglais veulent savoir si une action est en cours ou si elle a lieu de façon épisodique. Leur forme progressive en –ing leur permet de rendre compte des actions en train de se dérouler.

Le français, lui, s’intéresse particulièrement aux temps. Ceci se voit déjà au nombre impressionnant de temps, en particulier de ceux qui touchent au passé.

Ceux-ci permettent de rendre compte de deux façons de voir les choses :

  • le français, comme les autres langues romanes, veut savoir si, lorsqu’une action commence, celle qui a démarré juste avant est terminée ou non. Il se sert pour cela d’un jeu assez subtil entre le passé simple (remplacé souvent par le passé composé) et l’imparfait. Vous retrouverez ce problème dans l’unité sur l’utilisation des temps simples du passé.
  • ensuite, le français se sert de sa dualité entre temps simples et temps composés pour montrer si une action est antérieure à une autre, postérieure à une autre, ou si deux actions sont simultanées. Pour compliquer la chose, cette antériorité ne s’exprime pas de la même façon selon qu’elle se trouve dans une subordonnée de temps, ou dans une autre circonstancielle (cause, comparaison), voire dans une relative.

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