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4. Qu'allons-nous faire ?


4.1. Le public visé


à des non francophones ayant au minimum 5 à 6 ans de français, et en particulier:

  • aux élèves révisant la grammaire pour le baccalauréat
  • aux étudiantes ou étudiants de français en cours d'études
  • aux enseignantes et enseignants de français

à des francophones, en particulier:

  • aux étudiantes et étudiants en Français Langue Etrangère (FLE)
  • aux enseignantes et enseignants de FLE.

4.2.Qu'offre-t-elle?


Elle se propose de présenter la langue française en tant que système. Pour cela, on montrera une série de problèmes grammaticaux d'ordre général, que l'on systématisera, et l'on montrera les interactions qui lient ces divers domaines.

Le problème majeur de l'enseignement du français langue étrangère (FLE) est que l'enseignement de la grammaire a lieu de façon morcelée, les éléments grammaticaux apparaissant séparés, au gré de l'enseignement. Selon les dires de mes étudiantes, les enseignants, sauf quelques rares exceptions, ne prennent pas la peine, dès qu'un phénomène grammatical a été complètement vu en X épisodes, de faire une pause dans leur enseignement pour faire le bilan, systématiser les connaissances.

Le résultat immédiat de cette façon de procéder est que l'élève conçoit la grammaire du français comme une accumulation de petites règles de portée minime, accompagnées d'une multitude d'exceptions, alors que, très souvent, il existe des règles générales phonétiques par exemple, qui expliquent très bien ce qui semble être une multitude d'exceptions. Mais pour systématiser, encore faut-il connaître ces règles. Il faut donc fournir aux élèves et aux enseignants un outil qui leur permette de montrer comment fonctionne le français, et qu'il y a plus de règles que d'exceptions, le tout étant de connaître ces règles.


4.3.Comment allons-nous procéder?

Il aurait évidemment été possible d'étudier un certain nombre de grammaires, et d'en faire la synthèse, afin de faire la grammaire la plus complète sur le marché.

En ce qui nous concerne, nous procéderons différemment.

Le but d'un enseignant est de transmettre son savoir à ses élèves, pour qu'ils atteignent son niveau, et qu'ils disposent, au début de leur carrière, du savoir qu'il a acquis lui-même au cours de nombreuses années d'apprentissage, d'enseignement et de réflexions. Partant sur de telles bases, l'élève aura ainsi un bagage lui permettant, un jour, de dépasser son maître.

Nous partons du principe que l'élève doit acquérir une grammaire utilisable tous les jours. Nous ne rechercherons donc pas la petite bête, le détail pittoresque. Nous n'irons pas chercher tous les détails. Nous voulons donner à notre lectrice, ou à notre lecteur, les grandes lignes, l'essentiel. Nous irons cependant dans le détail, chaque fois qu'il le faudra.

Cette grammaire sort donc directement de notre tête. Cela ne veut pas dire que nous ayons tout inventé. Bien au contraire, beaucoup d'éléments nous ont été fournis par l'enseignement de nos enseignantes et enseignants, qui le tenaient eux-mêmes de leurs propres enseignants. Mais il est aujourd'hui difficile d'accorder des titres de maternité ou de paternité. Citons donc:

- tous mes enseignants, de la maternelle à l'université, qui ont assuré les bases de mes connaissances et de ma capacité de réflexion. En particulier, Mme Arène, mon enseignante de CE2, qui m'a enseigné les premiers rudiments de grammaire, Le Professeur Georges Mounin et le Professeur Maurice Gross, à l'Université d'Aix-Marseille, qui m'ont ouvert les portes de la linguistique générale pour le premier, de la grammaire générative et transformationnelle pour le second. Enfin, les enseignants de l'Institut de Phonétique d'Aix-Marseille, qui m'ont enseigné la phonétique du français à un excellent niveau. - mes élèves du CES de Frévent, du Lycée Ahmed Mangué de Sahr, au Tchad, du Lycée Euregio de Bocholt (Allemagne), à qui j'ai eu la grande joie d'expliquer la grammaire, - mes étudiantes et étudiants de la FU de Berlin, qui m'ont forcé à améliorer, au cours des 31 ans que j'ai passés chez eux, mes méthodes et mes connaissances. Chacune de ces personnes a participé à sa manière à l'élaboration de cet ouvrage.

Si l'on part donc du principe que le savoir se transmet, nous ferons une différence entre le savoir assimilé et le savoir à consulter.

  • Le savoir assimilé est celui que l'on a en tête, et qui est disponible à tout moment. C'est en gros celui qui est lié à la parole. Chaque individu se forme son propre français, qui lui permet de réaliser une certaine performance. Nous appelerons l'ensemble de ce savoir individuel parole. C'est sur cette parole que nous voulons agir, afin de permettre à nos élèves de réaliser des performances honnêtes.
  • Le savoir à consulter est l'ensemble de toutes les connaissances possibles sur le français. Pour avoir une idée de ce savoir, jetez un coup d'oeil sur le rayon de français de la bibliothèque de votre université. Il n'est évidemment pas question d'acquérir un tel savoir au cours de vos années d'études. On peut même se demander si toute une vie suffirait. De toute façon, ce savoir reste disponible, tant que la bibliothèque existera, et nous pourrons donc aller le consulter en cas de besoin. D'ailleurs, ce savoir grandit tous les jours, puisque la langue française évolue, et que des études constantes viennent enrichir ce savoir.

Vous comprendrez donc que nous voulons vous présenter un savoir qui rentre dans une tête moyenne, et contenant les éléments nécessaires, pas plus, mais pas moins.

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