Dans une phrase complexe, on trouve des subordonnées. Nous avons déjà eu l'occasion de parler des relatives, qui se rapportent à un substantif (ou à un pronom le remplaçant). Les autres sortes de subordonnées, elles, se rapportent à un verbe.
Nous allons les passer toutes en revue en les définissant, et nous vous renverrons, pour plus de détails, à d'autres chapitres de cette même grammaire.
Nous allons classer ces subordonnées en:
A part les relatives, introduites par un pronom relatif, les subordonnées sont introduites par une conjonction ou une locution conjonctive.
Comme vous vous demandez ce qu'est une locution conjonctive, disons qu'il s'agit d'une conjonction qui s'écrit en plusieurs mots:
ex: conjonction: que, quand, si
locutions conjonctives: en attendant que, au fur et à mesure que...
Seules les infinitives et les participiales se passent de conjonctions:
ex: J'entends siffler le train. Le soleil s'étant couché, elle décida de rentrer chez elle.Comme pour les compléments que nous avons déjà étudiés, nous allons trouver des subordonnées pour lesquelles le choix de la conjonction dépend directement du verbe, et d'autres, les circonstancielles, dont le choix de la conjonction dépend des circonstances.
La première catégorie s'appelle: subordonnée complétive par que.
Comme vous vous en doutiez, elle est introduite par que.
On la trouve derrière certains verbes, dont elle est complément d'objet direct.
Ces verbes sont:
✶ Les verbes de discours et de pensée, qui sont suivis d'un discours indirect à l'affirmative:
On se reportera pour plus de détails à l'unité sur le discours indirect.
✶ Les verbes de volonté, d'exigence, de désir, de sentiments, ainsi que les tournures impersonnelles:
Ex:Vous retrouverez ces verbes bien sympathiques dans l'unité sur le subjonctif.
Au cas où vous voudriez un jour ou l'autre faire des recherches sur le français, je vous -donnerai un sujet de réflexion: lorsqu'un verbe de ces catégories est transitif direct, on emploie la conjonction que: Que pensez-vous qu'elle fera?
En revanche, lorsqu'il est transitif indirect, la préposition interdit l'emploi de la conjonction que. On emploie alors le pronom relatif, précédé de l'antécédent ce. C'est ce même antécédent qui est introduit par la préposition:
Ex:Vous voyez que tout n'est pas si simple...
La seconde se nomme: subordonnée conjonctive par si.
Attention, il s'agit là du discours indirect rapportant une interrogative sans mot interrogatif, et non pas de la conditionnelle.
Pour en savoir plus, reportez-vous à l'unité sur le discours indirect.
Il s'agit ici des subordonnées infinitives et participiales.
Les subordonnées infinitives se retrouvent après les verbes de perception (voir, regarder, entendre, écouter, sentir...).
Pour avoir une proposition, il faut que l'infinitif ait un sujet qui lui soit propre. Autrement dit, il faut que le sujet de l'infinitif ne soit pas en même temps sujet de la principale.
Le mot nuages est sujet du verbe à l'infinitif passer. Il est bien sujet propre de l'infinitif puisque le sujet principal est Roméo. On pourrait aussi bien remplacer cette infinitive par une relative:
Reportez-vous à l'unité sur les infinitives et les participiales pour plus de détails.
Les subordonnées participiales se composent d'un participe présent, simple ou composé, et d'un sujet qui leur est propre:
Reportez-vous à l'unité sur les infinitives et les participiales pour plus de détails.
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++