Nous allons passer en revue les diverses sortes de cause dont nous avons parlé plus haut:
Nous établirons les équivalences suivantes entre les conjonctions et les prépositions:
Les deux premières prépositions équivalent toutes les deux à parce que, mais ne s'emploient pas dans le même cas:
avec à cause de, on souligne le côté négatif de la cause:
avec grâce à, on en souligne le côté positif.
Lorsque l'on ne veut pas se prononcer sur le caractère positif ou négatif d'une cause, on emploie plutôt: pour, du fait de.
Notez que, dans l'exemple n° 5, il n'est pas conseillé d'employer pour. En effet, on peut aller quelque part pour y faire quelque chose. Dans ce cas, la préposition pour désigne un but. Il peut donc y avoir confusion entre l'idée de cause, et celle de but. Dans un tel cas, on penchera plutôt pour le but. N'employez donc pour, avant substantif, afin d'exprimer une cause que lorsque l'on ne peut pas confondre avec le but.
Cette confusion est impossible dans les exemples 1 à 4.On n'emploie pas d'infinitif avec ces prépositions, excepté avec pour.
Dans ce cas, on emploie un temps composé. En effet, un présent ou un futur donnerait à pour le sens d'un but.
On pourra aussi employer un substantif correspondant à cet infinitif:
Vous pouvez employer à cause de / grâce à devant un substantif désignant un animé (personne ou animal familier). Ce n'est pas le cas avec pour.
Mais attention!
Cette préposition correspond à la conjonction étant donné que. Cependant, il faudra noter qu'on l'emploie plutôt dans le sens de puisque, c'est á dire pour marquer la cause évidente.
Cette préposition a le même sens que à cause de ou grâce à. La différence est qu'elle n'a aucune connotation positive ni négative:
On pourra employer le participe présent pour exprimer la cause vraie.
❏ On pourra faire l'économie du sujet de la subordonnée et transformer la subordonnée en simple complément.
❏ Lorsque l'action de la causale est antérieure à celle de la subordonnée, on emploiera la forme composée du participe
Lorsque le verbe est être, et qu'il est suivi d'un substantif, d'un adjectif ou d'un participe passé, on peut faire l'économie de ce verbe.
On ne peut pas utiliser de pronom personnel sujet avec le participe présent lorsque le sujet de la subordonnée est différent de celui de la principale.
Il ne faut pas oublier le sujet! Sinon, on se retrouve dans le cas précédent, et c'est le sujet de la principale qui est sujet de la subordonnée.
Dans cet exemple, comme étant fatigué n'a pas de sujet, c'est le sujet principal qui est sujet du participe présent. Donc, ici, c'est le médecin qui est fatigué.
Nous pouvons essayer d'imaginer dans quel contexte cela est possible: Depuis 3 semaines, Paul va voir son médecin tous les jours pour lui demander un arrêt de travail. Comme le médecin est fatigué qu'on vienne le déranger sans arrêt, il se résout à lui accorder trois semaines de repos.
Si c'est Paul qui est fatigué, il faudra le nommer: Paul étant fatigué...
Lorsque le verbe de la subordonné est à un temps composé, et que son auxiliaire est être, on ne peut pas faire l'économie de l'auxiliaire lorsque la subordonnée est une causale. En revanche, on pourra la faire si la subordonnée est une temporelle.
Il s'agit ici d'une cause: Elle est veuve tôt à cause de la mort précoce de son mari. Cela correspond à: Comme son mari était décédé, elle ...
Il s'agit ici d'une temporelle: A peine son mari fut-il décédé, elle ...
Le verbe décéder étant conjugué avec être, on peut faire l'économie de l'auxiliaire:
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++