La syntaxe nous interdit parfois l’emploi de divers temps ou de divers modes dans certains cas. Il se peut aussi qu’au contraire, elle nous y oblige. (cf. Tpt10)
Tout dépend du verbe introducteur, de la conjonction ou des contraintes de l’antécédent. Voyez les § 8.3.5.5 et § 9 .9.5. sur le subjonctif
Lorsque l’on emploie la conjonction de condition si, les temps du futuro-conditionnels sont interdits dans la subordonnée conditionnelle par si.
On peut remplacer le conditionnel passé 1e forme par le conditionnel passé 2e forme. Celui-ci peut être utilisé dans les conditionnelles par si :
Si j'eusse su, je fusse resté chez moi.
Le seul ennui, c'est que, en cas d'emploi de cetemps, on risque que l'interlocuteur se mette à rire, trouvant ce temps amusant, ou que, au contraire, il reste interdit, et nous prendra pour des gens orgueilleux, ou encore moyennageux.
Nous sommes bien loin du fameux et campagnard : ❉ Si j’avions su, j’aurions pas venu.
On trouvera des détails sur la probabilité dans § 7.2.1.9 Degré de probabilité de réalisation d’un procès (Tpt9) et § 9.9 (Tpt9).
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++ © Christian Meunier ++