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Texte à étudier

La croisière

# # Le soir, le bateau resta [057] au port. Paul profita [058] donc du buffet à volonté, alors que Ghislaine, qui surveillait [059] son poids, grignota [060] un peu de tout. Après s’être gavé [061] comme un canard du Gers, il se traîna [062] jusqu’à sa couchette.

Le deuxième jour, le bateau partit [063] assez tôt pour la Norvège. Ghislaine, qui était [064] en pleine forme, se rendit [065] à la piscine. Paul, lui, avait tellement mangé [066] la veille qu’il était [067], maintenant, malade comme un chien. Il faut [068] dire [069] que le tangage et le roulis du navire, qui suivait [070] avec discrétion et souplesse le mouvement des vagues, donnaient [071] le mal de mer à Paul. Quelqu’un a dit [072] que lorsqu’on avait [073] le mal de mer, on avait [074] d’abord peur de mourir [075], puis, on avait [076] peur de ne pas mourir. Paul en était [077] à la deuxième phase. Son estomac se tordait [078], et le repas de la veille remontait [079] plat par plat. Le diaphragme de Paul se démenait [080] pour expulser [081] la nourriture en surplus, et à force de se contracter[082] , il avait fini [083] par avoir des crampes.

Heureusement, le lendemain, troisième jour de la croisière, le bateau arriva [084] à Stavanger. Paul, qui avait gémi [085] toute la nuit, souhaitant [086] de mourir pour mettre [087] fin à ses douleurs, tint [088] absolument à descendre [089] sur la terre ferme, pour échapper [090] enfin aux mouvements du navire.

Il se fichait [091] bien de la cathédrale médiévale, des maisons en rondins de bois blancs. Il évita [092] les cafés et les restaurants, pour bien reposer [093] son estomac, accroché [094] au bras de Ghislaine qui, elle, profita [095] de la sortie pour admirer [096] les bâtiments.

Le soir, revenu[097] à bord, il réussit[098] à manger[099] un yaourt à zéro pour cent, après que son estomac eut accepté[100] avec quelques protestations une biscotte supportant [101] une tranche de jambon. Ghislaine continua [102] à grignoter[103] , mais elle reprit [104] plusieurs fois de la salade de fruits, qu’elle arrosa [105] d’une petite bouteille de champagne.

Le quatrième jour, ils arrivèrent[106] à Hellesylt. La beauté des paysages impressionna [107] Ghislaine, qui attendait [108] encore de voir le soleil de minuit. Quant à Paul, qui avait fait [109] la paix avec son estomac, il réussit [110] à absorber assez de calories pour avoir l’énergie d’admirer la côte. Il eut [111] même la force de sortir [112] à minuit et de prendre [113] en photo le ciel éclairé [114] par le soleil qui avait presque disparu [115] derrière l’horizon. Ghislaine n’était pas du tout impressionnée [116] par le spectacle. Il faisait [117] encore un peu jour, mais c’était [118] tout. Elle espérait [119] que l’étape de Geiranger lui permettrait [120] enfin de vraiment voir [121] le soleil de minuit.

Le même jour, le bateau les conduisit [122] à Geiranger, le port le plus au Nord de la croisière. Ils entrèrent [123] dans le Fjord , qui avait été [124] inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ses parois à pic abritaient [125] de nombreuses cascades et le paysage contenait [126] une grande variété de phénomènes naturels terrestres et marins impressionnante. Vraiment, ce fjord méritait [127] le voyage, même si Paul, de plus en plus entreprenant, aurait bien aimé[128] y nager [129] un peu. Mais il en fut dissuadé [130] par un homme d’équipage qui lui annonça [131] que l’eau était [132] à dix degrés.

Il ne fut [133] malheureusement pas possible de photographier l’horizon. Comme le bateau avait jeté[134] l’ancre au fond du fjord, celui-ci resta [135] invisible.

Le cinquième jour, ils reprirent [136] la direction du Sud pour aller [137] à Flåm. Ce petit village était situé [138] au bord d’un fjord. Ils eurent [139] l’occasion d'en admirer les falaises vertigineuses sculptées [140] par d'innombrables cascades et les vieilles fermes datant [141] de plusieurs centaines d'années. De plus, ils visitèrent [142] l'église de bois qui datait [143] de 1660.

Cependant, ils renoncèrent [144] à faire l’excursion proposée dans les montagnes, car le prix était [145] prohibitif .

Le sixième jour, ils se retrouvèrent [146] à Bergen. Ils descendirent [147] la passerelle. En attendant que le bateau ne reparte[148] , ils eurent [149] le temps de visiter [150] le marché aux poissons tout proche. Ils auraient bien voulu [151] prendre le funiculaire, mais ils préfèrent [152] rentrer. A mesure que la fin de la croisière approchait [153] , la fatigue les gagnait [154] un peu plus. Après tout, les vacances sont faites [155] pour qu’on se repose [156] .

Le septième jour, le navire les ramena [157] vers le Sud et le lendemain, le huitième jour, ils retrouvèrent [158] Calais.

EXERCICE

La croisière

Combien de jours la croisière dure-t-elle ?
Elle dure [1] jours.
Quel jour est-ce qu'ils atteignent le port le plus au nord?
Le [2] jour.
Et comment s'appelle ce port?
[3]

Quelle explication donner aux temps utilisés dans les relatives:
059 Ghislaine qui surveillait son poids, grignota un peu. et < à l'imparfait?
L'imparfait montre qu'elle avait [4] de surveiller son poids.
Paul, qui avait gémi (085) toute la nuit, ... tint absolument à descendre (089) sur la terre ferme. L'emploi du plus-que-parfait montre qu'il avait [5] de gémir
On retiendra donc que le temps utilisé dans la relative doit être interprété.

Qualifiez le rapport entre les actions :
Il réussit à manger un yaourt ... après que son estomac eut accepté une biscotte...
eut accepté est
[6].
Quel est le temps du verbe : Ghislaine n’était pas du tout impressionnée (116) par le spectacle.
Il s'agit d'un [7]
Où ont-il réussi à voir le soleil de minuit? à [8] Qu'en a pensé Ghislaine? Elle a été [9].
Ont-ils réussi à photographier le soleil de minuit ? [10]
Et le rayon vert, l'ont-il vu ? [11].

CORRECTION


Base des Verbes


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Dictionnaire grammatical


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